Château de Chenonceau
Le plus glamour de tous les châteaux de la Loire, avec ses galeries enjambant le Cher, Chenonceau apparaît pour la première fois dans les documents historiques vers le XIe siècle.
La famille Marques, originaire d'Auvergne, était en possession du château jusqu'au XVème siècle.
Pendant la guerre de Cent Ans, Jean Marques prend le parti des Bourguignons rebelles contre le roi et place une garnison anglaise dans son château. Il fut condamné comme traître et rebelle et jeté en prison, où il mourut.
Les fortifications de Chenonceau sont rasées vers 1411. Son fils, prenant la leçon à cœur, rend hommage au roi Charles VII en 1431, et est autorisé à re-fortifier son château. Pierre Marques, petit-fils de Jean Marques, hérite du domaine et construit un moulin à proximité, sur une jetée, au milieu du Cher. Malheureusement, en 1513, en raison de difficultés financières, il dut le vendre à l'un de ses créanciers, Thomas Bohier, général des finances de Normandie, chambellan du roi Charles VIII de France.
En 1535, le château fut saisi du fils aîné de Bohier, Antoine Bohier, par le roi François Ier de France pour dettes impayées envers la Couronne ; après la mort de François en 1547, Henri II offrit le château en cadeau à sa maîtresse, Diane de Poitiers, qui s'attacha avec ferveur au château.
En 1559, après la mort du roi Henri II, sa veuve volontaire et régente Catherine de Médicis força Diane à l'échanger contre le Château Chaumont.
Château Chenonceau est classé monument historique depuis 1840 et c'est le château le plus visité de France après Versailles.
Les Jardins du Château de Chenonceau.
Suivant la mode de son temps les Jardins de Chenonceau sont isolés du château.
En 1555, Diane de Poitiers confie à Philibert de l'Orme la construction du pont voûté reliant le château à sa rive opposée. Diane a ensuite supervisé la plantation de vastes jardins de fleurs et de légumes ainsi que d'une variété d'arbres fruitiers. Aujourd'hui cette partie du jardin s'appelle "Jardin de Diane de Poitiers".
Sa restauration, entamée au début du XXe siècle par Henri Duchene, permet de redécouvrir la relation qu'il entretient avec le fleuve, élément important et vivant du paysage.
Après la mort du roi Henri II, la reine Catherine de Médicis fit alors de Chenonceau sa résidence favorite, ajoutant une nouvelle série de jardins, dont la réalisation initiale remonte à 1560, est aujourd'hui baptisée « Jardin de Catherine de Médicis ».
Un dessin en perspective réalisé par Androuet du Cerceau montre qu'il y avait aussi des jardins sur l'autre rive du Cher, perpendiculairement à la rivière et au pont, qui formaient des parterres carrés et losanges, alignés d'arbres.
Face au jardin de Catherine de Médicis au nord, il y a un Jardin Vert, conçu par Lord Seymour en 1825 pour la comtesse Vallet de Villeneuve, qui souhaitait avoir un parc à l'anglaise.